Le Comité national Contre le Tabagisme (CNCT) lance une nouvelle campagne dénonçant la pression des fabricants de tabac pour maintenir une norme tabagique dans notre société. Cette campagne illustre également toute la difficulté de la démarche d’arrêt pour les fumeurs en raison notamment de la dépendance créée par le tabac.

Le tabagisme reste la première cause de mortalité prématurée évitable en France, responsable d’environ 200 morts par jour. Alors que 60% des fumeurs expriment le souhait d’arrêter de fumer [Baromètre santé 2010, Inpes], la part de ceux qui y parviennent reste faible. Moins de 5% des fumeurs réussiraient à arrêter sans aucune aide au bout d’un an [Communiqué de presse CNCT, déc. 2013].

Au travers de sa nouvelle campagne, le CNCT souhaite interpeller le public sur les pratiques de l’industrie du tabac qui contribuent à maintenir une norme tabagique et ainsi à dissuader les fumeurs de toute tentative d’arrêt. Un spot intitulé « Le complot » est diffusé du 19 décembre 2013 à la fin janvier 2014 sur différentes chaînes de télévision, sur internet et les réseaux sociaux de l’association. Il cible en particulier les jeunes fumeurs qui n’ont pas toujours conscience de leur dépendance vis-à-vis des produits et des pratiques développées par les fabricants de tabac. Il illustre les difficultés majeures que peuvent éprouver les fumeurs au cours du sevrage, soumis à des sollicitations multiples.

Face à ce constat, il parait essentiel de sensibiliser le public par des messages de prévention et d’accompagner les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac. A cet effet, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public ainsi que des documents à usage professionnel sur l’aide à l’arrêt du tabac.

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 23 cas pour 100 000 habitants (IC95% [12 ; 34]).
Dix foyers d’activité régionale ont été notés, forte
en Languedoc-Roussillon  (78 cas pour 100 000 habitants) et Nord-Pas-de-Calais (52), et  modérée en Poitou-Charentes  (34), Haute-Normandie  (33), Bretagne  (32), Limousin  (29), Centre  (25), Pays-de-la-Loire  (23), Aquitaine  (22) et Midi-Pyrénées  (21).