Surveillance des syndromes grippaux
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 322 cas pour 100 000 habitants (soit 206 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (135 cas pour 100 000 habitants). La décrue épidémique se poursuit.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Limousin (663 pour 100 000 habitants), Midi-Pyrénées (472), Bretagne (365), Nord-Pas-de-Calais (359), Auvergne (316), Alsace (308), Champagne-Ardenne (290), Languedoc-Roussillon (271), Rhône-Alpes (263) et Corse (250). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 37 ans (12 mois à 92 ans); les hommes représentaient 53% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,1% (IC à 95% : [0% ; 0,5%]).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [1], l’activité épidémique devrait continuer à décroître cette semaine.

Estimation de la part attribuable à la Grippe
D’autres virus que la grippe peuvent être responsables de syndromes grippaux. Grâce à un modèle de régression périodique appliqué aux données historiques de surveillance, le réseau Sentinelles estime, pour chaque semaine, la part attribuable à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux. Ce nombre de consultations correspond à l’excès de consultations pour syndromes grippaux observé par rapport à ce qui serait attendu à cette période de l’année en l’absence d’épidémie de grippe (détail du calcul sur la page Méthodes du site Sentinelles : www.sentiweb.fr/?page=methodes).
Ainsi pour la semaine 2013s10, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 165 000 [intervalle de prédiction à 90% : 120 000 ; 206 000]. En douze semaines d’épidémie, le nombre de consultations pour grippe a été estimé à 2 772 000 [2 221 000 ; 3 317 000].
Cette estimation prend en compte les cas de grippe vus en médecine générale répondant à la définition du réseau Sentinelles. Elle ne prend pas en compte les cas de grippe ne répondant pas à cette définition ou non vus par les médecins généralistes.
[1] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 26 cas pour 100 000 habitants.
Six foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Haute-Normandie (74 cas pour 100 000 habitants), Pays-de-la-Loire (70), Ile-de-France (67), Limousin (66) et Auvergne (64), et modérée en Rhône-Alpes (20). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.

Le Cespharm est partenaire de l’Association Asthme & Allergies pour relayer la 7ème Journée Française de l’Allergie, le 19 mars prochain. Cette année, la journée s’adresse aux jeunes et à leurs proches, avec comme slogan, « Allergie, j’agis ! ».

Maladie chronique la plus fréquente chez les adolescents, l’allergie concerne 1 personne sur 3 née après 1980. Plus souvent taboue ou négligée dans cette tranche d’âge, l’allergie peut altérer la qualité de vie des adolescents, leurs performances scolaires et leur vie sociale, les limiter dans leurs choix professionnels et les mettre en danger. Les chocs anaphylactiques sont en effet 4 fois plus fréquents chez l’adolescent et l’adulte que chez l’enfant.

Or, un diagnostic précoce et une prise en charge spécifique permettent de réduire significativement les symptômes de l’allergie, d’éviter les complications et une aggravation vers des formes sévères. La Journée Française de l’Allergie est l’occasion d’aider les adolescents à mieux gérer leur vie avec leur allergie qu’elle soit alimentaire, respiratoire ou de contact.

Un site d’information dédié à l’allergie chez les jeunes – www.allergiejagis.org – sera lancé le 19 mars. Il offrira aux internautes la possibilité de dialoguer en direct avec des allergologues, une psychologue d’Asthme & Allergies et une conseillère en environnement intérieur pendant toute cette journée du 19 mars. De mars à juin, des kits d’information pédagogiques seront diffusés à l’ensemble des organismes et lieux de vie en lien avec la jeunesse. Les jeunes pourront également échanger avec des allergologues du 28 au 30 juin au cours du festival Solidays (Paris). Pour sa part, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens la brochure de la campagne « Allergie, j’agis ! » destinée à informer les adolescents et jeunes adultes sur les bons réflexes à adopter face à l’allergie.

Surveillance des syndromes grippaux
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 547 cas pour 100 000 habitants (soit 349 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (144 cas pour 100 000 habitants). Après 11 semaines d’épidémie, la décrue épidémique se confirme.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Limousin (812 pour 100 000 habitants), Rhône-Alpes (611), Languedoc-Roussillon (573), Nord-Pas-de-Calais (531), Champagne-Ardenne (500), Midi-Pyrénées (495) et Ile-de-France (490). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 33 ans (5 mois à 89 ans); les hommes représentaient 49% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,1% (IC à 95% : [0% ; 0,4%]).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [1], l’activité épidémique devrait continuer à décroître cette semaine.

Estimation de la part attribuable à la Grippe
D’autres virus que la grippe peuvent être responsables de syndromes grippaux. Grâce à un modèle de régression périodique appliqué aux données historiques de surveillance, le réseau Sentinelles estime, pour chaque semaine, la part attribuable à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux. Ce nombre de consultations correspond à l’excès de consultations pour syndromes grippaux observé par rapport à ce qui serait attendu à cette période de l’année en l’absence d’épidémie de grippe (détail du calcul sur la page Méthodes du site Sentinelles : www.sentiweb.fr/?page=methodes).
Ainsi pour la semaine 2013s09, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 304 000 [intervalle de prédiction à 90% : 258 000 ; 349 000]. En onze semaines d’épidémie, le nombre de consultations pour grippe a été estimé à 2 700 000 [2 195 000 ; 3 205 000].
Cette estimation prend en compte les cas de grippe vus en médecine générale répondant à la définition du réseau Sentinelles. Elle ne prend pas en compte les cas de grippe ne répondant pas à cette définition ou non vus par les médecins généralistes.
[1] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.