3% environ des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments. Tel est le résultat d’une étude de grande envergure coordonnée par l’Inserm dans le cadre d’une collaboration entre l’Afssaps, la Caisse nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS).

Le risque principal d’accidents de la route provient des médicaments de niveau 2 ou de niveau 3, essentiellement anxiolytiques, hypnotiques, antiépileptiques et antidépresseurs. La prise de médicaments de niveau 1, bien qu’ayant des effets reconnus comme pouvant retentir sur les capacités de conduite, ne semble, en revanche, pas avoir d’incidence sur l’accidentologie.

Rappelons que dès 2005, l’Afssaps a catégorisé l’ensemble des spécialités susceptibles d’altérer l’aptitude à la conduite, du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal). Cette classification s’est accompagnée d’un système d’information des usagers sous la forme de trois pictogrammes correspondant chacun à un niveau de risque du médicament.

Les pharmaciens sont en première ligne pour informer et conseiller les patients sur les effets potentiels des médicaments sur la conduite automobile. Pour vous aider à intervenir dans ce domaine, l’Afssaps propose, sur son site, une Mise au point « Médicaments et conduite automobile » destinée aux professionnels de santé. Le Cespharm met à votre disposition la brochure à remettre au public, éditée par l’Afssaps, sur ce thème.

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