Avec près de 200 000 personnes vivant avec le VIH en France (CRIPS, 2025), 5100 nouvelles infections découvertes en 2024 et la persistance d’une épidémie cachée estimée à près de 10 000 personnes infectées, selon les données de Santé Publique France, le VIH reste aujourd’hui un sujet de santé publique important. L’année 2024 a été marquée par une augmentation des dépistages avec 8,5 millions de sérologies VIH réalisées en laboratoire de biologie médicale, soit 13% de plus qu'en 2023 et 41% de plus qu'en 2021, selon les données de Santé Publique France. Quant aux sérologies, réalisées sans ordonnance et sans avance de frais en laboratoire de biologie médicale, elles représentent 20% de l’ensemble des sérologies réalisées en 2024, soit quelque 1,7 million, doublant le nombre mensuel de jeunes de moins de 25 ans testés grâce à ce dispositif.Faciliter l’accès à la prévention et au dépistage des IST Différentes mesures ont été mises en place ces dernières années pour promouvoir la prévention et le dépistage des IST (dont le VIH). Elles prévoient notamment :Pour toute personne de moins de 26 ans : la possibilité d’obtenir en pharmacie, sans ordonnance et sans avance de frais, les préservatifs figurant sur la liste des produits et prestations remboursables.Dans le cadre du dispositif « Mon test IST » : la possibilité de réaliser en laboratoire, sans ordonnance, un dépistage de cinq IST (VIH, hépatite B, syphilis, gonococcie et chlamydiose), avec prise en charge par l’Assurance maladie :Pour le dépistage du VIH : un remboursement à 100 %, sans avance de frais pour tous.Pour le dépistage des quatre autres IST : une prise en charge à 100 % sans avance de frais pour les moins de 26 ans et à 60 % pour les personnes de 26 ans et plus.Enfin, depuis le 1er juillet 2025, pour la chlamydiose et la gonococcie uniquement, dans le cadre d’une phase pilote en hexagone, les jeunes femmes de 18 à 25 ans inclus, peuvent commander sans avance de frais, via le site mon-test-ist.ameli.fr, un kit de dépistage par auto-prélèvement à domicile. Ce dispositif se veut complémentaire au dépistage en laboratoire de biologie médicale. Des outils pour communiquerPour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm met à votre disposition :l’affiche « Les préservatifs, c’est ce qu’il y a de mieux contre les IST »,une vidéo et deux affiches promouvant le dépistage du VIH en LBM sans ordonnance et sans avance de frais,une brochure faisant le point sur les différentes IST (symptômes, traitement, prévention, dépistage, conseils et orientation).

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