En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s23), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 2 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 5]), en dessous du seuil épidémique (66 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Nouvelle-Aquitaine (9 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 34]), Occitanie (5, IC 95% [0 ; 15]) et Hauts-de-France (5, IC 95% [0 ; 12]).

Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s23), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 85 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [69 ; 101]), en dessous du seuil épidémique (108 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (166 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [91 ; 241]), Hauts-de-France (137, IC 95% [69 ; 205]) et Normandie (108, IC 95% [40 ; 176]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s23), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 25 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [16 ; 34]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Pays de la Loire (73 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 148]), Centre-Val de Loire (43, IC 95% [0 ; 95]) et Bourgogne-Franche-Comté (41, IC 95% [0 ; 89]) et modérée en Auvergne-Rhône-Alpes (35, IC 95% [5 ; 65]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (35, IC 95% [0 ; 74]), Nouvelle-Aquitaine (34, IC 95% [0 ; 85]) et Hauts-de-France (30, IC 95% [0 ; 63]).

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2017 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 6 juin dernier. A cette occasion, le Cespharm vous propose une sélection d’outils sur les conseils à délivrer aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.

 Les nouveautés par rapport aux recommandations 2016 concernent principalement :

la fièvre jaune : le BEH pointe une résurgence et une extension géographique de cette maladie en Amérique du Sud (notamment au Brésil). La carte des zones où la vaccination anti-amarile est recommandée a donc été modifiée.

l’infection à virus Zika : le virus continue de circuler de manière endémique dans les territoires français d’Amérique (TFA) depuis la déclaration de la fin de l’épidémie. Cette situation implique le maintien d’une surveillance soutenue des grossesses dans les TFA. Pour les femmes enceintes envisageant un voyage dans une zone de circulation du virus, il est recommandé de se protéger des piqûres de moustique et d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec un partenaire ayant pu être infecté par le virus Zika.

la vaccination contre l’hépatite B : dans le contexte actuel de tension d’approvisionnement de certains vaccins, les voyageurs désirant se rendre dans une zone de moyenne ou forte endémie ne sont pas prioritaires pour la vaccination, à l’inverse des futurs expatriés et des personnes devant y séjourner de manière prolongée.

L’intégralité des « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2017 » peut être consultée sur le site de l’Agence nationale de santé publique.

Le 22 juin, c’est la traditionnelle Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. Pour communiquer sur cette thématique, dans le contexte des changements entrés en vigueur début  2017, le Cespharm met à votre disposition plusieurs outils.

 

A défaut d’avoir exprimé notre refus, nous sommes tous considérés par la loi comme donneurs d’organes et de tissus. 

Quelle meilleure occasion que la Journée nationale du 22 juin pour communiquer sur cette démarche de don ? Afin d’informer et d’ouvrir le dialogue sur ce sujet important mais néanmoins délicat, le Cespharm met vous propose plusieurs outils :

l’affiche et « Le guide pour tout comprendre » édités par l’Agence de la biomédecine ;
• une carte de donneur, sans valeur légale mais qui permet d’attester de façon informelle du choix de son porteur sera disponible sous peu. Trois personnes pouvant témoigner de ce choix auprès des équipes médicales peuvent être désignées au dos de cette carte ;
• pour votre information professionnelle, la Fiche technique du Cespharm « Greffe et don d’organes » et la brochure « Don d’organes et de tissus – Mieux comprendre pour mieux en parler ».

Ces outils vous permettront de tout savoir et d’informer sur l’évolution de la loi depuis janvier 2017 et sur l’ensemble des questions soulevées par ce sujet parfois sensible : « et si je ne veux pas donner ? », « est-il possible de ne donner que certains organes ou tissus ? », « comment le corps est-il rendu à la famille ? », « qu’en pensent les religions ? »…

Le site Internet Dondorganes.fr apporte également des réponses simples et rapides aux questions que chacun peut se poser.
Au niveau national la campagne sera relayée par un spot télévisé et largement dans la presse écrite et sur Internet. 

Suite à des erreurs médicamenteuses aux conséquences parfois mortelles, liées à la mauvaise utilisation d’ampoules concentrées de chlorure de potassium, l’ANSM rappelle les règles de bon usage de ce produit. Le Cespharm met à disposition l’affichette professionnelle préventive éditée à cette occasion.

 

Malgré les mesures correctives déjà mises en œuvre depuis 2007, des erreurs médicamenteuses en lien avec l’administration intraveineuse de chlorure de potassium (KCl) continuent d’être signalées à l’ANSM. Ces erreurs aux conséquences parfois graves, voire mortelles, sont notamment liées à l’administration sans dilution, par voie intraveineuse directe, d’ampoules concentrées en KCl.

Afin de prévenir ce type d’erreur, en lien notamment avec  la préparation et l’administration de ladite molécule, l’ANSM publie un Point d’information et propose une affichette rappelant les recommandations de bon usage aux établissements de santé (disponible à la commande auprès du Cespharm). Intitulée « Chlorure de potassium injectable à diluer – Attention aux erreurs : risque de décès », elle récapitule point par point les règles de prescription, de préparation, d’administration et de stockage des solutions hypertoniques de KCl.

L’ANSM rappelle que « les erreurs lors de l’administration du KCl injectable sont inscrites sur la liste des 12 « événements qui ne devraient jamais arriver (« Never events ») et doivent s’inscrire dans les priorités de prévention des établissements de santé. »