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A quelques mois du début de l’expérimentation de la vaccination contre la grippe saisonnière par le pharmacien d’officine,  l’Ordre met à disposition des informations pratiques sur ses modalités. Une plateforme d’accompagnement pour les pharmaciens volontaires des régions concernées a également été développée.

Pourquoi se lancer dans cette expérimentation ? Quelles en sont les modalités pratiques ? Qui peut vacciner ? Quelle population cible ? Quelle rémunération ? Pour répondre à toutes ces questions et accompagner au mieux les pharmaciens dans ce cadre, l’Ordre :

• organise une webconférence le jeudi 8 juin 2017 à 20h30 : l’occasion pour les pharmaciens de s’informer sur cette expérimentation et de poser leurs questions en direct sur la plateforme Internet qui y est consacrée ;
• propose une rubrique « expérimentation de la vaccination à l’officine » sur son site Internet, recensant toutes les informations pratiques sur le sujet ;
• a développé une plateforme dédiée à l’accompagnement du pharmacien dans toutes les étapes de la prise en charge du patient.

 Chaque pharmacien autorisé par le directeur général de l’ARS de chaque région aura accès à cette plateforme. Celle-ci regroupe :

• les textes réglementaires (cahier des charges …)
• les supports pédagogiques concernant la vaccination (guide de l’acte vaccinal, cas d’exclusion …)
• le formulaire de consentement du patient et l’attestation de vaccination, imprimables
• le recueil des données relatives à chaque acte vaccinal et au vaccin délivré
• l’accès aux statistiques d’activité et déclaration du bilan d’activité en matière de vaccination.

Via cette plateforme, les données concernant les patients  (toutes anonymes) serviront à l’évaluation de l’expérimentation par les pouvoirs publics.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s21), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 35 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [24 ; 46]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (88 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 177]), Hauts-de-France (48, IC 95% [13 ; 83]) et Bretagne (42, IC 95% [5 ; 79]) et modérée en Occitanie (35, IC 95% [0 ; 75]), Nouvelle-Aquitaine (33, IC 95% [0 ; 66]), Ile-de-France (29, IC 95% [9 ; 49]) et Pays de la Loire (20, IC 95% [0 ; 93]).

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s21), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 86 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [68 ; 104]), en dessous du seuil épidémique (114 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (212 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [77 ; 347]), Grand Est (138, IC 95% [66 ; 210]) et Hauts-de-France (110, IC 95% [50 ; 170]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s21), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 2 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 5]), en dessous du seuil épidémique (66 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Bretagne (13 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 40]), Nouvelle-Aquitaine (6, IC 95% [0 ; 22]), Normandie (3, IC 95% [0 ; 14]) et Hauts-de-France (3, IC 95% [0 ; 8]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

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