Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 162 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [143 ; 181]), en dessous du seuil épidémique (189 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Pays de la Loire (254 cas pour 100 000 habitants ,IC 95% [108 ; 400]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (224, IC 95% [0 ; 453]) et Grand Est (195, IC 95% [133 ; 257]).
Bilan de l’épidémie 2016-2017 : l’épidémie aura duré 10 semaines entre le 14 novembre 2016 et le 22 janvier 2017 (semaines 2016s46 à 2017s03) et 1 367 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour une diarrhée aiguë (IC 95% [1 328 000 ; 1 406 000]). Le maximum de l’épidémie a été atteint en semaine 2017s01 avec un taux d’incidence estimé à 247 cas pour 100 000 habitants. L’incidence est restée relativement constante et proche du seuil épidémique. L’épidémie 2016-2017 aura été la plus précoce observée par le réseau Sentinelles depuis 1990, toutefois son ampleur aura été modérée (14ème sur les 27 épidémies observées).
Concernant les cas rapportés, durant les 10 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 2 mois à 98 ans). Les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,38% (IC 95% [0,25 ; 0,55]).
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer de diminuer.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s06), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [11 ; 23]).
Huit foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Pays de la Loire (37, IC 95% [0;87]), Grand Est (32, IC 95% [3 ; 61]), Bretagne (20, IC 95% [0 ; 57]), Centre-Val de Loire (20, IC 95% [2 ; 38]), Auvergne-Rhône-Alpes (19, IC 95% [5 ; 33]), Normandie (18, IC 95% [0 ; 43]), Hauts-de-France (17, IC 95% [0 ; 36]) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (15, IC 95% [0 ; 35]). *

L’ANSM annonce la mise à disposition d’une carte destinée à être systématiquement remise aux patientes traitées par valproate ou dérivés. Cet outil à visée éducationnelle s’inscrit dans le cadre de la réduction des risques liés à l’utilisation desdites molécules pendant la grossesse.

 

Dépakine, Micropakine, Dépamide, Dépakote et génériques. Ces spécialités à base de valproate et dérivés font l’objet, depuis 2015, de mesures de réduction des risques liés à leur utilisation pendant la grossesse. Pour compléter le panel d’outils* déjà intégrés à ce dispositif, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce la mise à disposition d’une carte « éducationnelle » à destination des patientes.

Construite comme un mémo, celle-ci rappelle :
 les risques encourus chez l’enfant à naître en cas d’exposition in utero aux spécialités concernées,
 la nécessité d’une contraception efficace lors d’un traitement par ces spécialités,
 la conduite à tenir en cas de désir ou découverte de grossesse sous traitement,
 l’importance de ne pas arrêter le traitement sans avis médical.

La carte doit être remise systématiquement à la patiente ou à son représentant par le spécialiste (neurologue, psychiatre ou pédiatre), lors de la prescription initiale annuelle ou du renouvellement du traitement, en complément de la brochure d’information et du formulaire d’accord de soins. Elle peut également être remise par le médecin généraliste ou le pharmacien si la patiente ne la possède pas déjà.

Les médecins concernés ainsi que les pharmaciens (officinaux et hospitaliers) devraient recevoir automatiquement, sous peu, 12 exemplaires de la carte accompagnés d’une lettre d’information de l’ANSM. Par la suite, cette carte pourra être demandée aux laboratoires titulaires des AMM des spécialités concernées ou téléchargée sur le site Internet de l’ANSM.

 

*Guide d’information pour les prescripteurs, brochure d’information pour la patiente et/ou son représentant et formulaire d’accord de soins.

Plaisir pour les uns, simple nécessité pour les autres, quoi qu’il en soit manger est un acte incontournable du quotidien. Ce « plein de carburant » pouvant à lui seul être source de bonne ou de mauvaise santé à long terme, il mérite d’être bien pensé. Le Cespharm vous propose de multiples outils à ce sujet.

 

Bien qu’ayant le vent en poupe, le sujet de l’équilibre alimentaire est loin d’être maîtrisé par tous. Pour fournir au public des informations validées et pratiques sur ce thème, le Cespharm vous propose de nombreux outils (grand public et professionnels) déclinés selon les âges et les états particuliers de la vie. Les besoins, donc les préconisations, n’étant bien sûr pas les mêmes chez l’enfant, l’adulte, la personne âgée ou la femme enceinte.

Par ailleurs, outre l’importance pour chacun de manger varié, les récentes recommandations de l’Anses en population générale mettent pour la première fois l’accent sur l’importance de diversifier les sources d’approvisionnement alimentaire afin de limiter l’accumulation dans l’organisme de contaminants tels que les pesticides.

 

Considérant l’hygiène de vie dans son ensemble, la notion d’équilibre alimentaire ne peut être dissociée de l’importance d’une activité physique régulière.
30 minutes par jour d’activité physique modérée (1h pour les enfants et les adolescents) fait partie intégrante des messages de prévention globale pour une bonne santé, notamment sur le plan cardiovasculaire ou des cancers (prévention mais également pronostic de cancers déjà déclarés). Monter les escalier au lieu de prendre l’ascenseur, se garer ou descendre des transports en commun un peu avant la destination afin de marcher, les occasions sont multiples au sein d’une journée pour faire un peu d’activité.

 

Des messages à diffuser très largement en ces temps où gain de temps, aliments industrialisés et écrans ont souvent la part un peu trop belle pour pouvoir rimer avec santé alimentaire et activité physique…

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 188 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [168 ; 208]) juste en dessous du seuil épidémique (191 cas pour 100 000 habitants) [1]. Il s’agit de la deuxième semaine consécutive en dessous du seuil épidémique, confirmant la fin de l’épidémie de gastroentérite. Après consolidation des données, l’épidémie de gastroentérite s’est terminée en fin de semaine 2017s03.
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (356 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [227 ; 485]), Bretagne (291, IC 95% [159 ; 423]) et Hauts-de-France (210, IC 95% [150 ; 270]).
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2],  le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer de diminuer durant les prochaines semaines, tout en restant proche du seuil épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.