C’est parti pour un mois de compétition footballistique dans l’Hexagone. Une occasion idéale pour rappeler le rôle du pharmacien dans la prévention du dopage accidentel lié à la prise de compléments alimentaires. Une affiche et des brochures sont à votre disposition auprès du Cespharm.

Un contrôle anti-dopage positif a récemment écarté un joueur français de la sélection pour l’Euro 2016. Il semble que la substance incriminée ait été contenue dans un complément alimentaire destiné à « brûler » les graisses.

Professionnels ou amateurs, les sportifs qui consomment des compléments alimentaires s’exposent, souvent sans le savoir, à un risque de résultat positif aux tests anti-dopage lors de compétitions.
Pour alerter sur ce risque et inviter les sportifs à demander conseil à leur pharmacien, le Cespharm, le ministère chargé des Sports et la MILDECA ont élaboré trois documents d’information. Les deux premiers peuvent être commandés auprès du Cespharm, le dernier peut être téléchargé et imprimé :

  • Une affiche, destinée à interpeller le public sur le risque trop peu connu de dopage lié à la prise de certains compléments alimentaires.
  • Une brochure, qui s’adresse à tous les sportifs susceptibles de participer à une compétition, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
  • Un document d’information professionnelle pour les pharmaciens et les équipes officinales. Il contient notamment des informations sur le dopage et les compléments alimentaires ainsi que des éléments pratiques sur la conduite à tenir à l’officine.

La brochure grand public et le document professionnel informent par ailleurs de l’existence de la norme AFNOR NF V 94-001 qui, lorsqu’elle est apposée sur un complément alimentaire, garantit l’absence de substances dopantes dans sa composition. Un précieux élément en pratique, que le pharmacien doit connaître et promouvoir auprès des sportifs.

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2016 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 31 mai dernier. A cette occasion, le Cespharm vous propose une sélection d’outils sur les conseils à délivrer aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.

Les nouveautés par rapport aux recommandations 2015 concernent principalement :

l’infection à virus Zika : le BEH alerte sur le risque d’importation et de transmission de cette infection en France métropolitaine, accru par la fréquence des formes asymptomatiques (70 à 80 % des cas), la transmission par voie sexuelle et l’implantation croissante d’Aedes albopictus – vecteur potentiel – en métropole. Compte tenu du risque de transmission materno-fœtale et de malformations fœtales graves, sont notamment recommandées les mesures de prévention suivantes :
Pour les femmes enceintes désirant se rendre dans une zone à risque : différer le projet de voyage. Si cela n’est pas possible, se protéger des piqûres de moustiques et éviter tout rapport sexuel non protégé avec un homme ayant pu être infecté par le virus Zika.
Pour les femmes en âge de procréer résidant ou séjournant dans une zone à risque : reporter tout projet de grossesse tant que l’épidémie est active.
Pour les femmes enceintes vivant en zone épidémique : se protéger des piqûres de moustique, éviter tout rapport sexuel non protégé et avoir un suivi médical de grossesse adapté.

la vaccination contre la fièvre jaune : suite à une révision du Règlement sanitaire international décidée par l’OMS, la validité du certificat de vaccination anti-amarile sera prolongée à vie à compter du 1er juillet 2016. L’obligation des rappels décennaux est ainsi supprimée. Un rappel reste néanmoins recommandé en cas de nouveau voyage dans une zone à risque dans les cas suivants :
– les enfants vaccinés avant l’âge de 2 ans,
– les femmes primo-vaccinées en cours de grossesse,
– les personnes immunodéprimées ou vivant avec le VIH,
– en cas d’épidémie signalée dans le pays visité : les personnes vaccinées depuis plus de 10 ans.

L’intégralité des « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2016 » peut être consultée sur le site de l’Agence nationale de santé publique (anciennement InVS).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 37 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [26 ; 48]).
Quinze foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Champagne-Ardenne (64 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 153]), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (62, IC 95% [0 ; 130]), Poitou-Charentes (47, IC 95% [0 ; 134]), Bourgogne (45, IC 95% [0 ; 113]) et Auvergne (43, IC 95% [0 ; 104]) et modérée en Pays-de-la-Loire (38, IC 95% [0 ; 81]), Nord-Pas-de-Calais (38, IC 95% [0 ; 78]), Haute-Normandie (37, IC 95% [0 ; 93]), Rhône-Alpes (31, IC 95% [11 ; 51]), Basse-Normandie (29, IC 95% [0 ; 77]), Ile-de-France (27, IC 95% [7 ; 47]), Aquitaine (26, IC 95% [0 ; 86]), Languedoc-Roussillon (26, IC 95% [0 ; 66]), Centre (25, IC 95% [0 ; 50]) et Bretagne (25, IC 95% [0 ; 59]).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 96 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [78 ; 114]), en dessous du seuil épidémique (122 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Lorraine (210 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [51 ; 369]), Pays-de-la-Loire (166, IC 95% [41 ; 291]) et Alsace (153, IC 95% [54 ; 252]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 7 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [2 ; 12]), en dessous du seuil épidémique (68 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Aquitaine (41 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 112]), Champagne-Ardenne (35, IC 95% [0 ; 88]) et Franche-Comté (34, IC 95% [0 ; 106]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.