Trop souvent perçus comme anodins, les compléments alimentaires ne font pas toujours l’objet de l’attention qu’ils méritent pour la sécurité du patient. Le dispositif de nutrivigilance a besoin des professionnels de santé pour signaler les effets indésirables consécutifs à leur prise ou à celle de certains aliments spécifiques.

Comparable au dispositif de pharmacovigilance dont l’ANSM est en charge pour les médicaments, celui de nutrivigilance, géré par l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), concerne les compléments alimentaires et certains produits alimentaires : aliments ou boissons enrichis en substances à but nutritionnel ou physiologique ; nouveaux aliments et nouveaux ingrédients non traditionnels en Europe ; aliments destinés à des populations particulières (sportifs, nourrissons, patients souffrant d’intolérances alimentaires…).

Les signalements d’effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis l’émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en 2010, plus d’un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l’heure, les effets les plus souvent rapportés ont été d’ordre hépatique, digestif et allergique.

Pour déclarer en ligne tout effet indésirable en lien avec la nutrivigilance ou télécharger un formulaire de déclaration à envoyer par courrier postal, l’Anses propose une plateforme électronique réservée aux professionnels de santé, intermédiaires obligatoires de la déclaration.

L’agence évalue actuellement les risques potentiellement liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs et aux femmes enceintes. Résultats attendus au cours du premier trimestre 2015.

Trop souvent perçus comme anodins, les compléments alimentaires ne font pas toujours l’objet de l’attention qu’ils méritent pour la sécurité du patient. Le dispositif de nutrivigilance a besoin des professionnels de santé pour signaler les effets indésirables consécutifs à leur prise ou à celle de certains aliments spécifiques.

Comparable au dispositif de pharmacovigilance dont l’ANSM est en charge pour les médicaments, celui de nutrivigilance, géré par l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), concerne les compléments alimentaires et certains produits alimentaires : aliments ou boissons enrichis en substances à but nutritionnel ou physiologique ; nouveaux aliments et nouveaux ingrédients non traditionnels en Europe ; aliments destinés à des populations particulières (sportifs, nourrissons, patients souffrant d’intolérances alimentaires…).

Les signalements d’effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis l’émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en 2010, plus d’un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l’heure, les effets les plus souvent rapportés ont été d’ordre hépatique, digestif et allergique.

Pour déclarer en ligne tout effet indésirable en lien avec la nutrivigilance ou télécharger un formulaire de déclaration à envoyer par courrier postal, l’Anses propose une plateforme électronique réservée aux professionnels de santé, intermédiaires obligatoires de la déclaration.

L’agence évalue actuellement les risques potentiellement liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs et aux femmes enceintes. Résultats attendus au cours du premier trimestre 2015.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 138 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [113 ; 163]), en dessous du seuil épidémique (213 cas pour 100 000 habitants) [1].
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 26 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [16 ; 36]), en dessous du seuil épidémique (124 cas pour 100 000 habitants) [1].
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [9 ; 25]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Alsace (75 cas pour 100 000 habitants), Centre (46) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (40) et modérée en Auvergne (25), Bourgogne (23), Champagne-Ardenne (22) et Haute-Normandie (21).