En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 30 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 38]).
Onze foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (76 cas pour 100 000 habitants IC 95% [3 ; 149]), Pays-de-la-Loire (72 IC 95% [0 ; 152]), Ile-de-France (61 IC 95% [0 ; 133]), Nord-Pas-de-Calais (60 IC 95% [23 ; 97]) et Champagne-Ardenne (54 IC 95% [4 ; 104]) et modérée en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (36 IC 95% [9 ; 63]), Midi-Pyrénées (31 IC 95% [0 ; 69]), Aquitaine (30 IC 95% [0 ; 76]), Rhône-Alpes (29 IC 95% [9 ; 49]), Haute-Normandie (23 IC 95% [0 ; 68]) et Limousin (21 IC 95% [0 ; 54]).

Durant tout le mois de mars, l’Institut national du cancer (INCa) renouvelle sa campagne d’information sur le dépistage organisé du cancer colorectal. « Un geste simple peut vous sauver la vie », tel est le message à relayer auprès des hommes et des femmes de 50 à 74 ans concernés par ce dépistage.

Avec 42 150 nouveaux cas et 17 700 décès estimés en 2012 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.

La campagne « Mars bleu » a pour objectifs de sensibiliser les personnes de 50 à 74 ans à l’importance de se faire dépister tous les 2 ans contre ce cancer et de leur rappeler les avantages du test immunologique. Ce test de détection de sang occulte dans les selles est disponible dans les cabinets médicaux depuis mai 2015. Il est plus fiable et plus performant que le test Hémoccult : il permet de détecter environ 2 fois plus de cancers colorectaux. Plus simple d’utilisation, il ne nécessite qu’un seul prélèvement de selles contre six auparavant.

Pour rappel, dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque particulier sont invités tous les 2 ans à réaliser à leur domicile un test de dépistage remis par leur médecin traitant et pris en charge à 100 %.

Pour vous aider à relayer cette manifestation, le Cespharm met à votre disposition une affiche ainsi que deux documents à remettre au public (carte postale, dépliant d’information présentant les avantages du test immunologique ainsi que l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé). Des versions multilingues des outils de la campagne peuvent être commandées sur le site de l’INCa.

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 321 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [296 ; 346]), soit 209 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (149 cas pour 100 000 habitants) [1]. C’est la cinquième semaine consécutive au-dessus du seuil épidémique. L’incidence des syndromes grippaux est stable par rapport semaine dernière. L’activité pourrait être proche du pic épidémique.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Rhône-Alpes (522 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [438 ; 606]), Limousin (490, IC 95% [212 ; 768]) et Auvergne (463, IC 95% [244 ; 682]). Seize régions présentent un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 23 ans (3 mois à 86 ans); les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,3% (IC 95% [0,0 ; 0,8]).

Surveillance virologique depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 2427 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1448 par les médecins généralistes et 979 par les pédiatres libéraux). Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
– 29 (14,4%) virus de type A(H1N1)pdm09,
–   1   (0,5%) virus de type A(H3N2),
–   8   (4,0%) virus de type A non sous-typés,
– 86 (42,8%) virus de type B lignage Victoria,
–   0   (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
– 24 (11,9%) virus de type B lignage non déterminé.
Douze co-infections de virus grippaux ont été observées.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’activité des syndromes grippaux pourrait être proche du pic épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 150 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [132 ; 168] en dessous du seuil épidémique (179 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Picardie (315 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 637]), Bretagne (284, IC 95% [183 ; 385]) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (206, IC 95% [97 ; 315].
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], l’activité des diarrhées aiguës devrait continuer de diminuer dans les prochaines semaines.

Bilan de l’épidémie 2015-2016 : l’épidémie aura duré 5 semaines entre le 4 janvier 2016 et le 7 février 2016 (semaines 2016s01 à 2016s05) et 691 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour une diarrhée aiguë (IC 95% [664 000 ; 717 000]). Le pic de l’épidémie a été atteint en semaine 201602 avec 226 cas pour 100 000 habitants.
Concernant les cas rapportés, durant les 5 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 2 mois à 97 ans). Les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,5% (IC 95% [0,2 ; 0,7]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006
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En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 28 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [21 ; 35]).
Seize foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Limousin (79 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [4 ; 154]), Languedoc-Roussillon (76, IC 95% [13 ; 139]), Picardie (46, IC 95% [0 ; 166]), Ile-de-France (46, IC 95% [7 ; 85]) et Pays-de-la-Loire (42, IC 95% [0 ; 92]) et modérée en Rhône-Alpes (38, IC 95% [13 ; 63]), Haute-Normandie (32, IC 95% [0 ; 100]), Nord-Pas-de-Calais (32, IC 95% [0 ; 64]), Midi-Pyrénées (28, IC 95% [0 ; 56]), Franche-Comté (28, IC 95% [0 ; 61]), Bretagne (25, IC 95% [0 ; 55]), Centre (22, IC 95% [3 ; 41]), Bourgogne (21, IC 95% [0 ; 53]), Champagne-Ardenne (20, IC 95% [0 ; 50]), Lorraine (20, IC 95% [0 ; 60]) et Corse (20, IC 95% [0 ; 47]).