Mobilisez-vous ! Afin de valoriser l’officine et le rôle du pharmacien, l’Ordre lance une nouvelle campagne auprès du public. Si toutes les officines* y participent, ce sont 100 km de vitrines qui la relayeront. Affiches, vitrophanies et brochures sont complétées par un film que vous pouvez diffuser sur vos écrans et sites Internet.

« Parce que le médicament n’est pas un produit comme les autres, votre pharmacie n’est pas un commerce comme les autres« . Tel est le slogan de la campagne de communication de l’Ordre lancée ce lundi 11 janvier 2016.

Son objectif est de mettre en avant les raisons pour lesquelles la pharmacie ne peut être comparée, ni donc remplacée, par d’autres circuits de distribution.

Pour une visibilité maximale, le message sera diffusé par l’intermédiaire :

• de vitrophanies proposées en différents formats aux pharmacies couvertes par le Réseau national de promotion (RNP) ;
• d’affiches systématiquement envoyées aux 7 200 officines n’ayant pas accès à RNP ;
• des brochures « En parler avec son pharmacien », disponibles à la commande auprès du Cespharm ;
• d’un film diffusé sur Internet et à votre disposition en version sous-titrée pour un relais sur les écrans de votre officine ou sur le site Internet de votre pharmacie (fichier téléchargeable sur le site de l’Ordre ou sur celui de la campagne : www.onatousunepharmacie.fr)

C’est en participant tous à de cette communication qu’elle aura le plus d’impact, alors tous ensemble, mobilisons-nous !

*métropole et Outre-mer

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 157 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [133 ; 181], (soit 101 000 nouveaux cas), en dessous du seuil épidémique (207 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Alsace (297 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [115 ; 479]), Languedoc-Roussillon (284, IC 95% [111 ; 457]) et Centre (277, IC 95% [155 ; 399]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 31 ans (de 4 mois à 98 ans). Les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,6% (IC 95% [0,0 ; 1,7]).

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait augmenter de façon modérée au cours des prochaines semaines, en restant en-dessous du seuil épidémique.
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3]. La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, indiquant une augmentation de l’activité.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006
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[3] Pelat C, et al. A method for selecting and monitoring medication sales for surveillance of gastroenteritis. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2010 Oct;19(10):1009-18.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 27 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [18 ; 36]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (76 cas pour 100 000 habitants), Champagne-Ardenne (74), Nord-Pas-de-Calais (66), Limousin (46), Rhône-Alpes (43) et Alsace (40) et modérée en Bretagne (20).

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 38 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [28 ; 48]), soit 24 000 nouveaux cas, en dessous du seuil épidémique (176 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Corse (163 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [52 ; 274]), Nord-Pas-de-Calais (102, IC 95% [32 ; 172]) et Bretagne (91, IC 95% [27 ; 155]).
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 35 ans (1 mois à 78 ans); les hommes représentaient 59% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Surveillance virologique : depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 633 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (347 par les médecins généralistes et 286 par les pédiatres libéraux). Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
–   4 (0,6%) virus de type A(H1N1)pdm09,
–   4 (0,6%) virus de type A(H3N2),
–   3 (0,5%) virus de type A non sous-typés,
– 15 (2,4%) virus de type B lignage Victoria,
–   0 (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–   5 (0,8%) virus de type B lignage non déterminé.
Aucune co-infections de virus grippaux n’a été observée.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait augmenter de façon modérée et rester en dessous du seuil épidémique dans les prochaines semaines.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

 

Pré-ven-tion ! Ce mot fait partie de votre quotidien puisqu’il s’agit d’une des grandes missions dont vous êtes investis en tant que pharmaciens. L’intoxication parfois mortelle au monoxyde de carbone peut, le plus souvent, être évitée en adoptant les bons gestes de prévention. Faites-le savoir !

En dépit de la douceur des températures de cet automne et de ce début d’hiver, près de 400 intoxications au monoxyde de carbone ont déjà été signalées à l’Institut de veille sanitaire depuis septembre 2015. Pourtant, la plupart auraient pu être évitées par l’adoption de réflexes simples limitant l’émanation et la stagnation de ce gaz, indétectable par nos sens (inodore, incolore et non irritant), mais néanmoins mortel :

• vérification annuelle des appareils de chauffage, d’eau chaude et de ventilation
• strict respect du mode d’emploi des appareils à combustion (chauffages d’appoint notamment)
• aération des intérieurs au moins 10 minutes par jour.

Maux de tête, nausées, fatigue et malaises sont les principaux symptômes pouvant signer une telle intoxication. Le public doit connaître, dans ce cas, l’importance d’aérer immédiatement en ouvrant portes et fenêtres, d’évacuer les locaux et de contacter les secours (pompiers ou SAMU).

Pour vous accompagner dans votre mission de prévention en rappelant au plus grand nombre ces messages simples mais essentiels, le Cespharm vous propose une brochure pédagogique et deux versions d’affiches éditées par l’Inpes et le ministère en charge de la Santé. A vos commandes !