En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 10 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [2 ; 18]), en dessous du seuil épidémique (67 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

L’Agence de la biomédecine consacre une nouvelle fois la journée du 22 juin au don d’organes, à la greffe et à la reconnaissance aux donneurs. Le Cespharm met à votre disposition les outils de la campagne afin que vous aussi, vous puissiez diffuser le message : « Maintenant, c’est le bon moment pour dire à vos proches si vous êtes ou non pour le don d’organes ».

Inciter chaque Français à exprimer à ses proches sa position face à la question du don d’organe. C’est la mission phare de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, organisée le dimanche 22 juin par l’Agence de la biomédecine.

En France, en 2013, c’est à peine plus d’un quart des patients dans l’attente d’un greffon qui a pu bénéficier d’une transplantation. Communiquer à ses proches sa position sur le don d’organes est un gain de chances pour ces patients, évitant les refus de prélèvements liés à un manque d’échange au sein des familles. Cette démarche reste tout aussi capitale chez les Français détenteurs d’une « carte de donneur » puisqu’en pratique, celle-ci n’a pas de valeur légale.

En cas de décès brutal pouvant faire envisager un prélèvement, à moins que le défunt ne soit inscrit sur le Registre national des refus, le personnel médical se tourne systématiquement vers ses proches pour savoir s’il était opposé au don d’organes. Lorsqu’aucun témoignage de sa position n’a été transmis, la décision revient à l’entourage du défunt, une épreuve qui s’ajoute à la douleur du décès.

Votre place de professionnel de santé de proximité fait de vous un interlocuteur privilégié pour sensibiliser le public à cette question. Afin de vous accompagner dans cette démarche, le Cespharm met à votre disposition une affiche et une brochure informative de l’Agence de la biomédecine destinée au grand public. Un bon moyen d’ouvrir le dialogue sur ce sujet à la fois délicat et fondamental pour la survie des milliers de patients dans l’attente d’une greffe.

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°16-17 du 3 juin 2014.

Les nouveautés par rapport aux recommandations 2013 concernent principalement :

les maladies d’importation susceptibles de s’implanter en France : le BEH intègre désormais un chapitre consacré à la gestion des situations à risque pour les voyageurs revenant en France. Il alerte notamment sur la menace d’introduction de la dengue et du chikungunya dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise à présent 17 départements.

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.

les mesures préventives antivectorielles : afin de limiter la multiplication des moustiques, il est recommandé de supprimer toutes les sources d’eau stagnante dans et autour des habitations. Seule la perméthrine reste autorisée pour l’imprégnation des vêtements et des moustiquaires.

la vaccination contre l’hépatite B : le schéma de primovaccination accéléré pour les adultes nécessitant une immunisation rapide comporte 3 doses désormais administrées sur 21 jours (J0, J7 ou J10 et J21, en remplacement du schéma M0-M1-M2).

L’intégralité des « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 » peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

A l’occasion de leur publication, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure « Conseils aux voyageurs » à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger. Il vous propose également la brochure « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? », élaborée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes à l’intention des voyageurs se rendant dans une zone tropicale.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 5 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [0 ; 11]), en dessous du seuil épidémique (67 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [19 ; 45]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (90 cas pour 100 000 habitants), Picardie (63) et Alsace (43) et modérée en Bretagne (35), Midi-Pyrénées (33), Rhône-Alpes (32) et Ile-de-France (26).