Une dispensation d’isotrétinoïne sur 3 ne respecterait pas les impératifs liés au test de grossesse préalable. Ce chiffre de l’Assurance maladie a conduit l’ANSM à proposer une version uniformisée du Guide de délivrance de la molécule pour le pharmacien et à actualiser ses documents pour la minimisation des risques.

Deux semaines après la publication des nouvelles recommandations relatives au traitement de l’acné, l’ANSM propose des versions actualisées des documents pour la minimisation des risques de l’isotrétinoïne.

Un Guide du pharmacien pour la délivrance de la molécule (auparavant proposé sous plusieurs versions par les différents laboratoires commercialisant l’isotrétinoïne) est dorénavant disponible dans une version uniformisée, élaborée « sous l’autorité de l’ANSM ». Ce Guide intègre la notion de prescription initiale réservée au dermatologue (en vigueur depuis le printemps) et le détail des risques liés à ce médicament : tératogénicité, troubles psychiatriques, troubles pancréatiques et hépatiques notamment. Il propose également un tableau pratique, listant de façon claire les points à vérifier lors d’une première dispensation ou d’un renouvellement.

Les deux brochures d’information destinées aux patients traités par isotrétinoïne – l’une pour les hommes, la seconde pour les femmes – ont également été mises à jour. Par ailleurs le Carnet-patiente, mentionne désormais la vigilance nécessaire quant à l’éventuelle apparition d’effets indésirables de la molécule et invite à une déclaration de pharmacovigilance le cas échéant. Il intègre, bien sûr, la notion de prescription initiale par un dermatologue.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 115 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [96 ; 134]), en dessous du seuil épidémique (219 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 23 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 32]), en dessous du seuil épidémique (128 cas pour 100 000 habitants) [1].
Surveillance virologique : Depuis la semaine 2015s40, date de reprise de la surveillance virologique, 79 prélèvements ont été réalisés par les médecins du réseau Sentinelles. Parmi les 71 prélèvements testés pour la présence de virus grippaux, aucun n’était positif. Parmi les prélèvements testés pour d’autres virus respiratoires, 4/71 étaient positifs pour le virus respiratoire syncytial, 19/71 pour les rhinovirus et 1/50 pour le métapneumovirus.  

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 22 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 30]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (95 cas pour 100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (56) et Franche-Comté (41) et modérée en Limousin (33), Centre (23), Rhône-Alpes (22) et Haute-Normandie (20).

Afin d’éviter la centaine de décès annuels liés à des intoxications au monoxyde de carbone, la période de remise en marche des appareils de chauffage est idéale pour rappeler les gestes de prévention. Le Cespharm vous propose une affiche et une brochure sur cette thématique. A vous de jouer !

Maux de tête, nausées, fatigue, malaises… Face à ces symptômes, ce sont 2 000 personnes qui ont été prises en charge dans un service d’urgences hospitalières suite à une exposition au monoxyde de carbone entre septembre 2014 et mars 2015 (source InVS). Ces intoxications potentiellement mortelles peuvent toutefois être évitées en adoptant les bons gestes de prévention.

La vérification annuelle des appareils de chauffage, d’eau chaude et de ventilation ainsi que le respect du mode d’emploi des appareils à combustion (chauffages d’appoint notamment) sont primordiaux. De même, il est important d’aérer les intérieurs au moins 10 minutes par jour afin de limiter la présence de ce gaz, indétectable par nos sens (inodore, incolore et non irritant) mais pourtant mortel.

Pour rappeler au plus grand nombre ces messages qui « concernent tout le monde », le Cespharm vous propose une affiche et une brochure pédagogique éditées par l’Inpes et le ministère en charge de la Santé.