L’Inpes lance une nouvelle campagne afin de lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier, avec comme signature « Quand on est libre, pourquoi choisir d’être dépendant ? ».

La campagne cible les jeunes âgés de 14 à 18 ans et plus particulièrement les 15/16 ans. Les 4 années de collège se révèlent être une période de forte initiation du tabac mais aussi où la consommation régulière s’installe : 1 élève sur 6 déclare être un fumeur régulier à la fin du collège [étude HBSC 2010]. Or, la précocité de l’initiation est un facteur de risque important pour l’installation durable dans la consommation et la dépendance.

L’objectif de la campagne est d’amener les jeunes à se questionner sur leur engagement dans le tabagisme et de les interpeller sur la notion de liberté. Elle comprend un film diffusé sur internet, sur les chaînes TV jeunesse et au cinéma ainsi qu’un mini-site, www.libre-ou-pas.fr, qui permet aux adolescents de mesurer leur perte de liberté vis-à-vis du tabac. Par ailleurs, un DVD pédagogique et un livret d’accompagnement sont transmis aux enseignants des écoles, collèges et lycées pour leur permettre d’animer des séances de prévention du tabagisme auprès des jeunes de 11 à 18 ans.

Professionnels de santé de proximité, les pharmaciens jouent un rôle essentiel pour relayer auprès de tous les messages de prévention du tabagisme et les accompagner dans leur démarche d’arrêt du tabac.

Le rapport d’experts sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH, présenté le 26 septembre dernier, est désormais accessible sur le site du ministère de la santé. Parmi les nouvelles recommandations : instaurer un traitement antirétroviral chez toute personne vivant avec le VIH et multiplier les occasions de dépistage.

Le rapport a été élaboré par des experts, professionnels de santé et représentants associatifs, dirigés par le Pr Philippe Morlat, sous l’égide de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et le Conseil national du sida (CNS).

Il propose un état des lieux de l’infection par le VIH en France et formule des recommandations notamment sur les stratégies de dépistage et de prévention, les indications et modalités de prescription des antirétroviraux, la prise en charge des comorbidités, des cancers et des infections chez les personnes vivant avec le VIH.

Deux évolutions importantes sont proposées par le groupe d’experts en ce qui concerne la prise en charge précoce et le dépistage :

– l’instauration d’une trithérapie antirétrovirale à toutes les personnes vivant avec le VIH, y compris précocement après la contamination et/ou quand le nombre de CD4 reste supérieur à 500/mm3, ceci en raison des bénéfices en termes de réduction de la morbimortalité et du risque de transmission du VIH,

– un réajustement de la stratégie de dépistage généralisé – trop difficile à mettre en place – vers un dépistage large chez les personnes sans test récent, dans les populations à risque ou lors de circonstances particulières : suspicion d’IST ou d’hépatite C, grossesse, première prescription d’une contraception, bilan initial d’un cancer…

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 7 cas pour 100 000 habitants.
Trois foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Limousin (78 cas pour 100 000 habitants) et modéré en Bretagne (31) et Pays-de-la-Loire (21). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.