Durant tout le mois d’octobre, l’Institut national du cancer (INCa) lance une nouvelle campagne de sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein. Le Cespharm s’associe à l’INCa pour mobiliser les pharmaciens autour de cette thématique.

Cette année, la campagne « Octobre rose » s’adresse non seulement aux femmes ciblées par le dépistage organisé, mais également aux femmes à haut risque. Elle a pour objectif de les informer sur les modalités de dépistage du cancer du sein adaptées aux différents niveaux de risque. A cette occasion, les recommandations de la Haute autorité de santé sont rappelées :

– A partir de l’âge de 50 ans, une mammographie est recommandée tous les deux ans.

– Avant cet âge, le dépistage n’est indiqué que pour les femmes à haut risque (antécédents personnels de cancer du sein, certains antécédents familiaux de cancer du sein, …). Les modalités préconisées sont adaptées en fonction du facteur de risque.

Pour rappel, un programme national de dépistage organisé du cancer du sein a été mis en place par les pouvoirs publics pour les femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque particulier. Les femmes concernées sont invitées tous les deux ans à bénéficier d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec « double lecture » (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %. La campagne lancée par l’INCa vise également à leur apporter tous les éléments leur permettant de prendre une décision éclairée quant à leur participation à ce dépistage.

Pour aider les pharmaciens à relayer cette manifestation, le Cespharm leur propose l’affiche de la campagne ainsi qu’une sélection de documents d’information professionnelle et d’outils à remettre au public (carte postale ; dépliant présentant de façon synthétique le déroulement, les avantages et les inconvénients du dépistage organisé ; brochure proposant une information plus détaillée sur ce dépistage).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 14 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [7 ; 21]), en dessous du seuil épidémique (102 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroulera du 10 octobre 2014 au 31 janvier 2015. Plus de 10 millions de personnes à risque de grippe sévère seront invitées à se faire vacciner.

Seulement 48,9 % d’entre elles ont été vaccinées la saison précédente contre 50,1 % en 2012/2013. Ce nouveau recul confirme la tendance à la baisse régulière depuis 2010 du recours à la vaccination antigrippale. Il touche l’ensemble des catégories de population à risque, et en particulier les personnes âgées de 65 à 69 ans. Face à ce constat, l’Assurance maladie rappelle l’importance pour les personnes à risque de se faire revacciner contre la grippe tous les ans.

Rappelons que le vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % notamment pour :
– les sujets âgés de 65 ans et plus,
– les personnes souffrant de certaines pathologies chroniques,
– les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse,
– les personnes obèses ayant un IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2,
– les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère (dont les pharmaciens titulaires d’officine).

Comme lors de la campagne précédente, les personnes « non primo-vaccinantes » invitées par l’Assurance maladie peuvent retirer directement le vaccin chez leur pharmacien sur présentation de leur imprimé de prise en charge et se faire vacciner par un(e) infirmier(e) libéral(e), sans prescription médicale préalable. Sont exclus de ce dispositif les femmes enceintes, les sujets de moins de 18 ans et les « primo-vaccinants », pour lesquels une prescription médicale reste obligatoire.

Il est d’ores et déjà possible de délivrer aux assurés un vaccin antigrippal sur présentation de leur bon de prise en charge et de le facturer selon les modalités précisées par l’Assurance maladie.

Un « mémo » sur les modalités de la campagne sera prochainement mis en ligne sur le site de l’Assurance maladie.