En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 31 cas pour 100 000 habitants.
Treize foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Haute-Normandie (98 cas pour 100 000 habitants), Alsace (85), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (56), Centre (44), Bretagne (41) et Rhône-Alpes (41), et modérée en Languedoc-Roussillon (36), Poitou-Charentes (33), Picardie (28), Basse-Normandie (27), Corse (24), Nord-Pas-de-Calais (24) et Pays-de-la-Loire (23). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.

Surveillance des syndromes grippaux
En France métropolitaine
, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 86 cas pour 100 000 habitants, en dessous du seuil épidémique (112 cas pour 100 000 habitants).
L’épidémie de grippe est terminée en France : L’épidémie aura duré 13 semaines (de la semaine 2012s51 à 2013s11).

Premier bilan de l’épidémie 2012-2013

Entre le 17 décembre 2012 et le 17 mars 2013 (semaine 2012s51 à 2013s11), 3 532 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour un syndrome grippal [intervalle de confiance à 95% : 3 458 000 ; 3 606 000].
Concernant les cas rapportés lors de cette épidémie, l’âge médian a été de 28 ans et les hommes ont représenté 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles n’ont pas présenté de signe particulier de gravité (taux d’hospitalisation des cas rapportés de 0,2% [IC 90% : 0,1% ; 0,3%]).
D’autres virus que la grippe peuvent être responsables de syndromes grippaux. Grâce à un modèle de régression périodique appliqué aux données historiques de surveillance, le réseau Sentinelles estime, pour chaque semaine, la part attribuable à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux. Ce nombre de consultations correspond à l’excès de consultations pour syndromes grippaux observé par rapport à ce qui serait attendu à cette période de l’année en l’absence d’épidémie de grippe (détail du calcul sur la page Méthodes du site Sentinelles : www.sentiweb.fr/?page=methodes).
Ainsi en treize semaines d’épidémie, le nombre de consultations pour grippe a été estimé à 2 775 000 [2 177 000 ; 3 356 000]. Cette estimation prend en compte les cas de grippe vus en médecine générale répondant à la définition du réseau Sentinelles. Elle ne prend pas en compte les cas de grippe ne répondant pas à cette définition ou non vus par les médecins généralistes.

[1] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.

La Haute autorité de santé (HAS) vient de publier deux documents sur les méthodes contraceptives et les conditions de prescription et les conseils en contraception à l’attention des professionnels de santé. Par ailleurs, le décret n°2013-248 du 25 mars 2013 a fixé les conditions de prise en charge des contraceptifs pour les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans.

La HAS met à la disposition des professionnels de santé deux nouveaux outils sur la contraception. Ces documents doivent les aider à proposer aux femmes, aux hommes et aux couples, la ou les méthode(s) contraceptive(s) correspondant le mieux à leur profil, à leur fournir une information adaptée et faciliter ainsi leur choix :

Fin avril, ces publications seront complétées par d’autres fiches mémo sur la contraception, spécifiques à différentes situations (contraception chez l’adolescente, chez l’homme, en post-partum ou après une IVG, contraception d’urgence…).

Par ailleurs, pour faciliter l’accès des mineures à la contraception, le décret n°2013-248 paru le 27 mars dernier et pris pour application de la loi n°2012-1404 du 17 décembre 2012, a instauré – à compter du 31 mars 2013 – la délivrance gratuite des contraceptifs remboursables pour les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans. La loi prévoit également le respect du secret de la délivrance et de la prise en charge des contraceptifs pour les mineures. Les modalités pratiques de délivrance et de facturation des contraceptifs aux jeunes filles mineures sont détaillées sur le site de l’Assurance maladie.