A l’approche des vacances d’été, le Cespharm vous propose une sélection d’outils rappelant les moyens à mettre en oeuvre pour se protéger du chikungunya et de la dengue et prévenir l’implantation de ces maladies en France métropolitaine.
Une épidémie de chikungunya sévit actuellement dans les Antilles françaises ainsi qu’en Guyane et des cas récents de dengue ont été identifiés sur l’île de la Réunion (InVS, juin 2014). Le risque d’introduction et de transmission autochtone de ces maladies existe également en métropole. Il est particulièrement important dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise désormais dix-huit départements : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Var et Vaucluse.
Pour vous aider à sensibiliser le public à la prévention de ces maladies, le Cespharm met à votre disposition :
– la brochure « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? » à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale. Editée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, elle présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant leur séjour. Elle met également l’accent sur l’importance, pour les voyageurs de retour en métropole et résidant tout particulièrement dans le sud de la France, de poursuivre ces mesures en cas de survenue de signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya (fièvre d’apparition brutale avec arthralgies, céphalées…).
– un document d’information professionnelle faisant notamment le point sur les moyens de prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine et la conduite à tenir en présence d’un cas suspect, élaboré par la DGS, l’InVS et l’Inpes.
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 24 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 34]).
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 99 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [73 ; 125]), en dessous du seuil épidémique (170 cas pour 100 000 habitants).
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 11 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [1 ; 21]), en dessous du seuil épidémique (68 cas pour 100 000 habitants).
En Ile-de-France, la semaine dernière, aucun cas de syndromes grippaux n’a été rapporté par les médecins Sentinelles, le taux d’incidence a été estimé à 0 cas pour 100 000 habitants.
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 81 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 226].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 64 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 149].