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Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 157 cas pour 100 000 habitants, en dessous du seuil épidémique (250 cas pour 100 000 habitants).

L’ANSM lance une campagne pour alerter patients et professionnels de santé sur les risques d’erreurs liées à l’utilisation des dispositifs d’administration des solutions buvables de médicaments. Une affichette est mise à la disposition des pharmaciens pour sensibiliser le public.

De nombreux risques d’erreurs ou erreurs médicamenteuses en lien avec des dispositifs d’administration des solutions buvables – pipette, gobelet, compte-goutte ou cuillère-mesure – ont été signalés à l’ANSM. Ces erreurs, qui peuvent être à l’origine d’effets indésirables graves, touchent majoritairement les nourrissons et les enfants âgés de 2 à 11 ans. Elles sont principalement dues à l’administration d’un médicament avec le dispositif d’un autre médicament, à une incompréhension des modalités d’utilisation du dispositif fourni voire de la posologie prescrite ou liées au dispositif lui-même (manque de lisibilité, double graduation…).

Dans ce contexte, l’ANSM lance une campagne d’information et de sensibilisation destinée aux patients et à leurs proches. Une affichette rappelle que chaque dispositif d’administration est spécifique d’un médicament donné et propose des règles simples pour limiter le risque d’erreur :
– toujours conserver le dispositif d’administration avec le médicament correspondant pour éviter toute confusion,
– en cas de doute, demander conseil à un professionnel de santé,
– toujours lire la notice d’information avant utilisation.

Les pharmaciens ont un rôle essentiel de promotion du bon usage de ces médicaments, en s’assurant notamment de la bonne compréhension de la posologie et du mode d’administration et en montrant, si possible, le dispositif d’administration aux patients. Ils doivent également s’assurer que le médicament qu’ils délivrent est le plus adapté et privilégier, lorsqu’il existe, le conditionnement adapté à la population ciblée.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable au CRPV dont ils dépendent.

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 6 cas pour 100 000 habitants.
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Le prix du Cespharm a été remis à Denis Cassaing le 21 novembre dernier à l’occasion de la Journée de l’Ordre.

Pharmacien d’officine adjoint à Auch (Gers), Denis Cassaing a mis en place et coordonne un programme d’éducation thérapeutique de proximité des patients diabétiques dans le réseau officinal du département du Gers. Ce programme, intitulé « Mon diabète ? Je le Gers !« , fait intervenir 52 pharmaciens formés à l’éducation thérapeutique du patient (ETP). Ils sont chargés de recruter les patients et de mener les entretiens de diagnostic éducatif et de synthèse de fin de programme. Les séances éducatives sont animées par une équipe pluri-professionnelle composée de médecins, pharmaciens, diététiciennes et éducateurs sportifs, tous formés à l’ETP.

Le programme a été autorisé par l’ARS Midi-Pyrénées en juillet 2012.

Cette initiative « répond aux attentes des patients et des organismes de tutelles, valorise l’intervention des équipes officinales et facilite la coordination entre professionnels de santé » indique Denis Cassaing.

Le Cespharm adresse ses plus vives félicitations au lauréat.