Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En mer, en rivière, en lac ou en piscine… pour se baigner en toute sécurité, quelques mesures de précaution sont à adopter. L’Inpes les rappelle dans la brochure « Mode d’emploi de la baignade ».
Entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été recensées, dont 497 sont à l’origine d’un décès [InVS, Enquête NOYADES 2012]. La plupart des noyades impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, au fait de ne pas savoir nager ou à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise ou à une imprudence.
Pour prévenir les risques de noyade, le respect de quelques règles simples est nécessaire :
– choisir les zones de baignade surveillées et respecter les consignes de sécurité
– prendre en compte sa forme physique et ne pas surestimer son niveau de natation
– prévenir un proche avant de se baigner
– ne pas s’exposer longtemps au soleil et entrer dans l’eau progressivement
– ne pas boire d’alcool avant la baignade
Par ailleurs, une formation aux gestes de premiers secours est nécessaire pour intervenir efficacement en cas d’accident.
Avec les enfants, une surveillance permanente et rapprochée
En tout lieu de baignade, un enfant doit toujours être surveillé par un adulte responsable. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau. Afin de minimiser les risques, les équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et leur apprendre à nager le plus tôt possible.
Pour permettre aux confrères de relayer ces messages de prévention auprès du public, le Cespharm met à leur disposition la brochure « Mode d’emploi de la baignade » et l’affiche « Pour un été en toute sécurité, 3 réflexes simples« , éditées par l’Inpes.

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 22 cas pour 100 000 habitants.
Sept foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Languedoc-Roussillon (40 cas pour 100 000 habitants), et modérée en Bretagne (24), Rhône-Alpes (24), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (23), Ile-de-France (23), Picardie (23) et Corse (21). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 109 cas pour 100 000 habitants, en dessous du seuil épidémique (180 cas pour 100 000 habitants). Les données régionales complètes sont présentées à la fin de ce bulletin.

Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En Ile-de-France, la semaine dernière, aucun cas de syndromes grippaux n’a été vu en consultation par les médecins Sentinelles.

En Ile-de-France, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhées aiguës vus en consultation de médecine générale a été estimée à 274 cas pour 100 000 habitants.

En Ile-de-France, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 16 cas pour 100 000 habitants.
L’ANSM édite une brochure sur les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bon usage afin d’apporter aux patients et à leur entourage les informations nécessaires avant de démarrer le traitement.
Limitée en France, l’utilisation du méthylphénidate est cependant en constante croissance depuis 10 ans. Il est indiqué dans le cadre de la prise en charge du trouble déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s’avèrent insuffisantes.
Une surveillance particulière doit être apportée, notamment en cas d’utilisation au long cours, en raison des risques d’effets indésirables neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébro-vasculaires et du risque de retard de croissance staturo-pondéral chez l’enfant. Les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière.
Les données de suivi publiées par l’ANSM [Rapport du 17/07/2013] montrent que les mesures de surveillance renforcée des médicaments contenant du méthylphénidate ont permis de limiter les dérives d’utilisation et de confirmer la balance bénéfice/risque positive lors d’une utilisation sur la base d’un diagnostic bien établi et dans le respect des conditions d’utilisation définies par l’AMM.
Les conditions particulières de prescription et de délivrance de ces médicaments stupéfiants sont détaillées sur le site Meddispar et sur le site de l’ANSM.
Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.
La brochure « Vous et le traitement du trouble déficit de l’attention / hyperactivité par méthylphénidate » a été conçue par l’ANSM en lien avec les laboratoires et l’association de patients HyperSupers TDAH France. Elle a pour but de rappeler aux patients et à leur entourage les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bonne utilisation du médicament.
Commandez la brochure mise à disposition par le Cespharm !