L’ANSM édite une brochure sur les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bon usage afin d’apporter aux patients et à leur entourage les informations nécessaires avant de démarrer le traitement.

Limitée en France, l’utilisation du méthylphénidate est cependant en constante croissance depuis 10 ans. Il est indiqué dans le cadre de la prise en charge du trouble déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s’avèrent insuffisantes.

Une surveillance particulière doit être apportée, notamment en cas d’utilisation au long cours, en raison des risques d’effets indésirables neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébro-vasculaires et du risque de retard de croissance staturo-pondéral chez l’enfant. Les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière.

Les données de suivi publiées par l’ANSM [Rapport du 17/07/2013] montrent que les mesures de surveillance renforcée des médicaments contenant du méthylphénidate ont permis de limiter les dérives d’utilisation et de confirmer la balance bénéfice/risque positive lors d’une utilisation sur la base d’un diagnostic bien établi et dans le respect des conditions d’utilisation définies par l’AMM.

Les conditions particulières de prescription et de délivrance de ces médicaments stupéfiants sont détaillées sur le site Meddispar et sur le site de l’ANSM.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.

La brochure « Vous et le traitement du trouble déficit de l’attention / hyperactivité par méthylphénidate » a été conçue par l’ANSM en lien avec les laboratoires et l’association de patients HyperSupers TDAH France. Elle a pour but de rappeler aux patients et à leur entourage les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bonne utilisation du médicament.

Commandez la brochure mise à disposition par le Cespharm !

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 27 cas pour 100 000 habitants.
Neuf foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Limousin (93 cas pour 100 000 habitants), Alsace (61), Lorraine (56), Poitou-Charentes (45) et Languedoc-Roussillon (41), et modérée en Bourgogne (32), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (27), Bretagne (24) et Rhône-Alpes (21). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.

A l’occasion des vacances d’été, le Cespharm met à votre disposition la brochure d’information « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? » à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale et résidant tout particulièrement dans les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes.

Ce document, édité par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant un séjour en zone tropicale : vêtements couvrants et imprégnés d’insecticide, répulsif cutané sur les parties découvertes du corps, moustiquaire imprégnée d’insecticide, ….

Il met également l’accent sur la nécessité, pour les voyageurs de retour en métropole et présentant des signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya (fièvre d’apparition brutale avec arthralgies, céphalées…) de continuer à se protéger des piqûres de moustiques pendant au moins 7 jours après le début des symptômes. Ces mesures sont indispensables pour limiter la diffusion de la maladie dans les départements métropolitains où Aedes albopictus – vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue – est implanté et en expansion constante : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Var et Vaucluse (InVS, mai 2013).

Le Cespharm vous propose également un dépliant faisant le point sur la prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine, élaboré par la DGS et l’InVS à l’intention des professionnels de santé.

Rappelons que les « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2013 » , publiées le 4 juin dernier (BEH n°22-23), comportent une liste actualisée des produits biocides répulsifs corporels recommandés par l’ANSM.