Surveillance des syndromes grippaux
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 661 cas pour 100 000 habitants (soit 423 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (152 cas pour 100 000 habitants). L’activité épidémique commence à décroitre en France après 10 semaines d’épidémie.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Nord-Pas-de-Calais (1398 pour 100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (811), Languedoc-Roussillon (775), Rhône-Alpes (772), Midi-Pyrénées (676), Corse (658) et Auvergne (649). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 30 ans (8 mois à 98 ans); les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,2% (IC à 95% : [0% ; 0,5%]).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [1], l’activité épidémique devrait continuer à décroitre cette semaine.

Estimation de la part attribuable à la Grippe
D’autres virus que la grippe peuvent être responsables de syndromes grippaux. Grâce à un modèle de régression périodique appliqué aux données historiques de surveillance, le réseau Sentinelles estime, pour chaque semaine, la part attribuable à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux. Ce nombre de consultations correspond à l’excès de consultations pour syndromes grippaux observé par rapport à ce qui serait attendu à cette période de l’année en l’absence d’épidémie de grippe (détail du calcul sur la page Méthodes du site Sentinelles : www.sentiweb.fr/?page=methodes).
Ainsi pour la semaine 2013s08, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 371 000 [intervalle de prédiction à 90% : 325 000 ; 417 000]. En dix semaines d’épidémie, le nombre de consultations pour grippe a été estimé à 2 471 000 [2 012 000 ; 2 930 000].
Cette estimation prend en compte les cas de grippe vus en médecine générale répondant à la définition du réseau Sentinelles. Elle ne prend pas en compte les cas de grippe ne répondant pas à cette définition ou non vus par les médecins généralistes.
[1] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.

Durant tout le mois de mars, l’INCa renouvelle sa campagne d’information et de sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal.

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France et le deuxième en termes de mortalité. Et pourtant, diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Dans le cadre du programme national organisé par les pouvoirs publics, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant. 17 millions de personnes sont ainsi ciblées.

Si ce dépistage est assez bien identifié dans la population concernée, une enquête récente montre que les français sous-estiment la fréquence et la mortalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment les bénéfices d’une détection précoce [Enquête INCa/BVA, janvier 2013].

La campagne lancée par l’INCa vise à faire prendre conscience de l’intérêt d’un dépistage précoce du cancer colorectal. L’objectif est également de favoriser le passage à l’acte, en dédramatisant la réalisation de ce dépistage autour d’un message simple et concret : « Le meilleur endroit pour faire le test, c’est chez soi ».

Une large diffusion de ce message est prévue dans les médias (TV, radio, presse, Internet). Un film d’animation pédagogique est disponible sur le site de l’INCa afin de faire comprendre l’intérêt du dépistage organisé et d’en préciser les modalités. Une affichette, une brochure et une carte postale à remettre au public complètent notamment ce dispositif de communication.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

Durant tout le mois de mars, l’INCa renouvelle sa campagne d’information et de sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal.

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France et le deuxième en termes de mortalité. Et pourtant, diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Dans le cadre du programme national organisé par les pouvoirs publics, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant. 17 millions de personnes sont ainsi ciblées.

Si ce dépistage est assez bien identifié dans la population concernée, une enquête récente montre que les français sous-estiment la fréquence et la mortalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment les bénéfices d’une détection précoce [Enquête INCa/BVA, janvier 2013].

La campagne lancée par l’INCa vise à faire prendre conscience de l’intérêt d’un dépistage précoce du cancer colorectal. L’objectif est également de favoriser le passage à l’acte, en dédramatisant la réalisation de ce dépistage autour d’un message simple et concret : « Le meilleur endroit pour faire le test, c’est chez soi ».

Une large diffusion de ce message est prévue dans les médias (TV, radio, presse, Internet). Un film d’animation pédagogique est disponible sur le site de l’INCa afin de faire comprendre l’intérêt du dépistage organisé et d’en préciser les modalités. Une affichette, une brochure et une carte postale à remettre au public complètent notamment ce dispositif de communication.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

Le Cespharm met à la disposition des confrères les outils d’information édités par l’Inpes sur la supplémentation en acide folique (vitamine B9) des femmes souhaitant avoir un enfant.

La prise de vitamine B9 au moment de la conception constitue une mesure efficace de prévention de certaines anomalies congénitales, notamment les anomalies de fermeture du tube neural et l’anencéphalie.

Une alimentation conforme aux repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS), suffisamment riche en fruits et légumes, doit permettre d’atteindre les apports nutritionnels conseillés en vitamine B9. Cependant, près de trois quarts des femmes en âge de procréer ont des apports alimentaires insuffisants [INCA2, Afssa 2009]. Une supplémentation systématique est donc recommandée – 400 µg d’acide folique par jour ; 5 mg/j chez les femmes à risque – au moins 4 semaines avant la conception et jusqu’à la 12ème semaine d’aménorrhée. Or, en 2010, seuls 40,3 % des femmes qui ont eu un enfant ont bénéficié de cette supplémentation et, parmi celles-ci, 34,2% l’ont débutée avant la grossesse [Enquête nationale périnatale 2010].

Dans ce contexte, l’Inpes appelle les professionnels de santé à relayer auprès des femmes cette recommandation encore insuffisamment connue.

Une affiche et une brochure « Vous avez un projet de bébé ? Pensez dès maintenant à la vitamine B9 » ont été conçues pour inciter les femmes à aborder la question de l’apport en vitamine B9 avec leur médecin dès qu’elles ont un projet de grossesse. Le dépliant revient également sur les repères du PNNS, indique les aliments riches en acide folique et met en garde contre la prise de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé.

Ces documents ainsi qu’une sélection de brochures sur les conseils nutritionnels au cours de la grossesse sont mis à la disposition des pharmaciens par le Cespharm.