Contre les infections sexuellement transmissibles (IST) : se protéger et se faire dépisterIl reste essentiel de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) qui se transmettent lors de relations sexuelles mal ou non protégées. Herpès génital, chlamydia, VIH/sida, infection à gonocoque (gonorrhée ou blennorragie)… Pour éviter ces IST, l’utilisation du préservatif reste le moyen le plus efficace.Le préservatif sert aussi à éviter les grossesses. Mais ce mode de contraception est parfois inefficace, à cause d’une mauvaise utilisation (le préservatif peut notamment se rompre). C’est pourquoi il est recommandé d’employer une autre méthode de contraception. Pilule, patch, anneau vaginal, implant, stérilet… : découvrir chaque méthode contraceptive pour bien comprendre et mieux choisir.Dépistage des IST chez soi pour les 18-25 ansDepuis le 1er juillet 2025, les jeunes femmes de 18 à 25 ans inclus peuvent commander et recevoir discrètement et sans avance de frais, à domicile, un kit d'autoprélèvement.
Ce kit est à commander sur le site mon-test-ist.ameli.fr.Des préservatifs masculins pris en charge par l’Assurance Maladie pour les hommes comme pour les femmesPlusieurs marques de préservatifs masculins et féminins sont remboursées par l'Assurance Maladie, à 60 % pour les 26 ans et plus et à 100 % pour les personnes de moins de 26 ans.Pour en bénéficier :pour les moins de 26ans, il suffit de se rendre en pharmacie et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte ameli) ou à défaut sa pièce d’identité ;pour les 26ans et plus, il faut présenter en pharmacie une prescription d'un médecin ou d'une sage-femme.Contre les cystites (infections urinaires)Les infections urinaires ou cystites concernent le plus souvent les femmes : 1 femme sur 2 sera touchée au moins une fois dans sa vie. Les cystites sont favorisées par des rapports sexuels, notamment lors des premières fois, avec de nouveaux partenaires ou avec l’utilisation de spermicides. D’autres facteurs sont aussi en cause : la grossesse, la ménopause, une faible longueur de l’urètre, une vessie incomplètement vidée (prolapsus génital)…Les infections urinaires provoquent les symptômes suivants :des brûlures ou des douleurs en urinant ;une sensation de poids ou de douleurs dans le bas du ventre ;des besoins pressants d'uriner, sans pouvoir se retenir ;des besoins d'uriner très souvent sans pouvoir évacuer beaucoup d'urine (pollakiurie) ;l’urine est trouble, avec une odeur inhabituelle et éventuellement des traces de sang.Dès que ces premiers symptômes apparaissent, il est important de boire abondamment et il faut prendre rendez-vous avec son médecin ou sa sage-femme.Pratique : il est possible de réaliser un dépistage de la cystite directement en pharmacie (sans ordonnance) : si le test est positif, le pharmacien peut délivrer un traitement antibiotique.Contre l’asthme et les allergiesLes allergies saisonnières peuvent persister voire s’aggraver en été (pollens, acariens, herbacées), tout comme les crises d’asthme, notamment en cas de pollution ou d’exposition à l’air conditionné. Pour réagir de manière rapide et efficace, l’important est de surveiller les signes : problème respiratoire ou oculaire, nez qui coule, réaction cutanée...Côté alimentation, les premiers symptômes d’une allergie alimentaire apparaissent vite : de quelques minutes à 2 heures après l’ingestion, la personne peut souffrir de douleurs au ventre, de vomissements ou de diarrhée… Ces signes ne sont pas à confondre avec des troubles digestifs ou une intoxication alimentaire, liés souvent à une rupture de la chaîne du froid ou à une hygiène alimentaire dégradée, fréquentes lors de pique-niques ou de repas à l’extérieur.Un examen médical est nécessaire pour déterminer l'origine de l’allergie et le traitement à mettre en place.Une fois le diagnostic de l'allergie posé, il faut suivre le traitement prescrit par le médecin :la rhinite allergique est souvent améliorée, selon son intensité, par des antihistaminiques et des traitements locaux (corticoïdes et/ou antihistaminiques) associés aux lavages de nez ;l'asthme est traité de façon à calmer la crise aiguë. Si nécessaire, un traitement quotidien par inhalation de corticoïdes peut être prescrit ;la conjonctivite allergique est soulagée par les antihistaminiques et l'utilisation de collyres antihistaminiques.Certaines réactions allergiques sont des urgences médicales : il s’agit du choc anaphylactique et de l’œdème de Quincke. Ils doivent être traités par l'injection d'adrénaline dans le muscle et souvent la personne concernée possède un kit sous forme auto-injectable. Il est important de prévenir ces réactions en formant son entourage (famille, amis, collègues…) à reconnaître les signes et à pratiquer l’injection.Surtout pas de vacances pour le traitement de l’asthme chez l’enfantL’été, même sans problème apparent, il est important de ne pas arrêter le traitement de fond habituel de l’asthme de l’enfant sans avis médical. Chaque année, dès la première semaine de la rentrée scolaire, on observe une hausse des crises d’asthme chez les enfants. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène notamment en raison de l’arrêt du traitement pendant l’été.Contre les petites brûlures de la peau : les premiers gestesLes brûlures de la peau en été peuvent arriver lors d’une exposition au soleil ou d’accidents (un barbecue ou des jeux d’extérieur très chauds par exemple).Quelle que soit la gravité de la brûlure, les premiers gestes sont déterminants pour qu’elle ne s’aggrave pas.Voir les gestes complets de premiers secours selon le type de brûlure. Pour des petites brûlures du 1er degré (sans cloque et peu étendues), il est conseillé de :faire couler de l'eau à 15-25 °C sur la brûlure pendant au moins 15 minutes ;sécher la peau en tamponnant et sans frotter ;appliquer une crème conseillée par le pharmacien ;recouvrir si besoin la brûlure d’un pansement stérile (gaze) qui n’adhère pas à la peau ;en cas de douleur, prendre des médicaments antalgiques (paracétamol, ibuprofène…).Dans tous les cas, il ne faut pas appliquer de produit non adapté aux brûlures, comme du beurre ou de l’huile. Il ne faut pas utiliser de glace ou d'eau glacée qui pourraient encore plus abîmer la peau.