<emphasis role="underlined"><emphasis role="strong">Agir sur les déterminants de santé pour éviter </emphasis></emphasis><emphasis role="underlined"><emphasis role="strong">la survenue du DT2</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"> :</emphasis>La promotion de la qualité nutritionnelle et de l'activité physique constitue un levier majeur pour prévenir et lutter contre l'obésité (principal facteur de risque du DT2).Pour agir sur les modes de vie et les habitudes nutritionnelles, la Cour des comptes préconise :d'intensifier les actions de sensibilisation et d'information des consommateurs,d'encadrer davantage la publicité alimentaire => Élargir le périmètre des programmes audiovisuels (télévision et réseaux sociaux) soumis à l'interdiction de publicité des produits gras, sucrés et salés, équivalents au NutriScore D et E,de réguler l'offre alimentaire => Inciter les industriels à réduire les sucres ajoutés dans l'ensemble de leurs produits alimentaires. <emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">Dépister précocement </emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">le</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined"> DT2</emphasis></emphasis> :Le DT2 est souvent dépisté tardivement (près de 30% des patients dépistés à un stade avancé en 2021).Les actions de dépistage restent ponctuelles, notamment à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, de la Semaine nationale de prévention du diabète, ou dans le cadre de campagnes locales menées par certaines ARS (impliquant les pharmaciens d'officine et les biologistes médicaux).La Cour des comptes estime que le dispositif "Mon bilan prévention", proposé notamment aux personnes de 45-50 ans, "pourrait constituer l'occasion d'un dépistage à la fois plus systématique et ciblé vers les populations à risque" <emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">Amélio</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">rer la prise en charge p</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">récoce du DT2</emphasis></emphasis> :Le premier traitement du DT2 repose sur une modification des modes de vie (alimentation et activité physique), nécessitant une éducation thérapeutique des patients, d'autant plus porteuse d'effets qu'elle est initiée précocement.La Cour des comptes recommande de proposer à chaque patient, au moment où son diabète est diagnostiqué, un parcours de soins intégrant éducation thérapeutique du patient (ETP), activité physique adaptée et intervention nutritionnelle. Il pourrait être envisagé de prendre en charge ce parcours de soins non médicamenteux dans le cadre de l'ALD8 (voir paragraphe suivant). Concernant l'ETP, la Cour des comptes préconise d'en développer toutes les modalités sans se limiter aux programmes actuels définis par arrêté. <emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">Rep</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">enser le cadre économi</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"><emphasis role="underlined">que de la prise en charge du diabète</emphasis></emphasis><emphasis role="strong"> </emphasis>:Le régime des ALD est actuellement ouvert aux personnes atteintes de diabète (ALD8) dès le diagnostic de la maladie, sans critère de sévérité.La Cour des comptes recommande d'introduire, pour le diabète de type 2, deux niveaux d'ALD en fonction de la sévérité et des complications de la maladie :Le niveau 1 serait ouvert aux patients diabétiques à un stade de moindre sévérité et ne nécessitant pas de soins coûteux => Il permettrait l'exonération du ticket modérateur aux thérapies non médicamenteuses de modification des modes de vie.Le niveau 2 concernerait les formes les plus sévères => Il donnerait droit, comme dans le régime unifié actuel, à l'exonération du ticket modérateur pour l'ensemble des soins en lien avec la pathologie.

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