L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier des recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux per os utilisés en hématologie, destinées notamment aux professionnels de santé de ville.

L’objectif est de les aider à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Ces recommandations concernent les traitements de cancers hématologiques (en particulier la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple) :

– les inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant BCR-ABL (imatinib-Glivec, dasatinib-Sprycel, nilotinib-Tasigna, bosutinib-Bosulif, ponatinib-Iclusig) ou JAK (ruxolitinib-Jakavi) ;

– les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide-Revlimid, pomalidomide-Imnovid).

Elles proposent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains de leurs effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Elles sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de deux documents interactifs. Seront prochainement mises à disposition des fiches pratiques récapitulant par molécule les modalités de prévention, de suivi et de gestion des effets secondaires.

D’autres recommandations sont d’ores et déjà prévues. Elles porteront sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées dans le traitement des tumeurs solides (poumon, peau, rein, prostate, sein, système digestif).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 126 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [102 ; 150]), en dessous du seuil épidémique (181 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 10 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [2 ; 18]), en dessous du seuil épidémique (93 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

Les media grand public en parlent : les autotests de dépistage du VIH sont disponibles depuis ce matin. Vous sentez-vous prêts pour accompagner au mieux les patients au cours de cette dispensation ? Pour vous y aider, le Cespharm propose une version fraîchement mise à jour de sa Fiche pratique.

Cela fait plus d’un an qu’ils sont attendus, les autotests de dépistage du VIH sont disponibles.

La Fiche pratique professionnelle « Accompagner la dispensation d’un autotest de dépistage du VIH » élaborée par le Cespharm et la Société française de lutte contre le sida (SFLS) est toujours disponible au téléchargement. Sa toute nouvelle version intègre les conséquences pratiques des récentes mesures relatives à l’élimination de l’autopiqueur de cet autotest.

Il est en effet convenu que les autopiqueurs issus des autotests VIH soient collectés selon les mêmes modalités que les DASRI produits par les patients en autotraitement, par l’éco-organisme DASTRI donc. Ainsi, il convient pour le pharmacien de remettre une boîte à aiguilles pour toute délivrance d’autotest de dépistage du VIH. Un feuillet d’information sur ce dispositif d’élimination a été élaboré par DASTRI et devra être remis également à l’utilisateur. Pour en savoir plus, consultez la fiche du Cespharm, tout y est !

Côté patient, si besoin, quatre vidéos d’accompagnement sont en ligne sur le site Internet de Sida info service.