En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 274 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [237 ; 311]) (soit 176 000 nouveaux cas), en augmentation par rapport aux semaines précédentes et juste en dessous du seuil épidémique (280 cas pour 100 000 habitants).
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments [1] (partenariat IMS-Health). La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, confirmant l’intensification des cas de gastroentérite en France métropolitaine.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Bretagne (499 cas pour 100 000 habitants), Alsace (444) et Limousin (412).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 28 ans (de 7 mois à 89 ans). Les hommes représentaient 53% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité (0,8% des cas rapportés ont été hospitalisés (IC 95% [0% ; 1,8%])).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter et dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 24 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [13 ; 35]).
Sept foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Picardie (158 cas pour 100 000 habitants), Alsace (109), Ile-de-France (56), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (41) et Centre (40), et modérée en Limousin (26) et Nord-Pas-de-Calais (24).

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) édite une brochure pour informer les femmes sur les effets indésirables et les précautions d’emploi des contraceptifs oestroprogestatifs. Le Cespharm met cette brochure à la disposition des confrères.

Dans le cadre de la réévaluation du rapport bénéfice / risque des contraceptifs hormonaux combinés (CHC) contenant des progestatifs de 3e et 4e générations, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments a conclu à un rapport bénéfice / risque favorable des CHC, le risque bien connu de thromboembolie veineuse étant maintenant mieux pris en considération. Cette position est en cours d’examen par la Commission européenne.

En France, l’ANSM et la Haute autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations à l’intention des professionnels de santé et des femmes :
– utilisation préférentielle des CHC contenant du lévonorgestrel ou de la noréthistérone (ou du norgestimate) en combinaison avec la dose la plus faible d’estrogène,
– examen médical attentif et examens biologiques lors d’une première prescription de CHC, afin de repérer les facteurs de risque et d’adapter au mieux la contraception à chaque femme,
– information des femmes sous CHC sur les premiers signes et les symptômes d’accident thromboembolique et sur la nécessité de consulter un médecin s’ils surviennent.

Dans ce contexte, l’ANSM, en collaboration avec la HAS, les professionnels de santé et les associations de patients, a élaboré la brochure « Vous et vos contraceptifs oestroprogestatifs« . Destiné aux femmes, ce document doit les aider à mieux connaître les effets indésirables, les signes évocateurs d’un accident thrombotique et la conduite à tenir en cas de survenue, ainsi que les précautions d’emploi pour minimiser les risques liés à la prise de contraceptifs oestroprogestatifs.

Les pharmaciens ont un rôle important à jouer dans l’information des femmes sur les effets indésirables et les précautions d’emploi des contraceptifs oestroprogestatifs, notamment à l’occasion de la dispensation des CHC (pilules, anneau vaginal, patch).

L’Inpes et les régimes de retraite éditent une brochure « Vieillir… et alors ? » destinée aux futurs et récents retraités pour leur permettre de s’épanouir dans leur « nouvelle vie » et préserver leur santé. Le Cespharm met ce document à la disposition des pharmaciens.

Le passage et l’organisation de la retraite est une période charnière où se prépare le vieillissement et où de nouvelles habitudes s’installent. La brochure « Vieillir… et alors ? », élaborée par l’Inpes en partenariat avec les régimes de retraite, s’adresse aux jeunes retraités, autonomes et en bonne santé. Riche en informations pratiques, en conseils, en « paroles » de professionnels de santé, en messages de prévention élaborés avec l’appui d’experts scientifiques, elle s’inscrit dans l’approche globale et positive de la santé préconisée par l’Inpes. Elle doit permettre aux jeunes seniors d’adopter des comportements protecteurs pour une avancée sereine en âge.

Tenant compte des dimensions physiologiques, psychologiques et sociales des évolutions liées à l’âge, la brochure aborde de manière transversale le lien social et intergénérationnel, les fonctions cognitives, l’alimentation, l’activité physique, le partage avec les autres, la prévention de la santé…

Cette brochure est le premier support d’un programme d’information de l’Inpes et des régimes de retraite vers les retraités et leur entourage qui se déroulera tout au long de l’année 2014. Elle sera suivie d’une deuxième brochure pour les retraités plus fragilisés. Celle-ci abordera également les problématiques plus spécifiques des personnes entre 75 et 90 ans comme le logement, le retour à domicile après hospitalisation, les aspects psychologiques liés aux décès… Une série de 15 programmes courts vidéo, couvrant toutes les thématiques du Bien vieillir sera également réalisée.