La Sécurité routière lance une campagne pour alerter sur les facteurs pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite et inciter au dialogue avec les professionnels de santé. Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des outils pour relayer le message auprès du public.

La conduite de véhicules nécessite de bonnes capacités de perception, d’analyse, de mouvement, de réaction et un comportement adapté. De nombreux médicaments sont susceptibles d’altérer ces capacités de conduite [ANSM]. La consommation de substances psycho-actives (alcool, drogues…) est l’une des principales causes d’accident [ONISR]. Par ailleurs, certaines affections médicales et handicaps peuvent modifier les capacités de conduite et nécessitent des adaptations (aménagement du véhicule, conduite diurne uniquement, pauses fréquentes…)

Dans le cadre de cette campagne, une affiche (recto/verso) et un dépliant « Santé et conduite » ont été élaborés par un groupe pluridisciplinaire piloté par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières et la Direction générale de la santé. Le dépliant rappelle les règles à suivre pour conduire dans de bonnes conditions de sécurité. Il pointe les situations à risque et incite au dialogue avec les professionnels de santé.

Les pharmaciens sont en première ligne pour sensibiliser le public et fournir des conseils adaptés, notamment lors de la dispensation de médicaments porteurs du pictogramme indiquant un risque pour la conduite, en repérant des troubles ou une consommation de produits pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite ou face à des plaintes exprimées (fatigue, baisse de l’acuité visuelle…).

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 233 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [198 ; 268]) (soit 150 000 nouveaux cas), en dessous du seuil épidémique (280 cas pour 100 000 habitants).
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health). La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, confirmant l’intensification des cas de gastroentérite en France métropolitaine, sans pour autant atteindre un niveau épidémique.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Languedoc-Roussillon (466 cas pour 100 000 habitants), Centre (282) et Limousin (263).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 30 ans (de 3 mois à 86 ans). Les hommes représentaient 41% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité  (1% des cas rapportés ont été hospitalisés (IC 95% [0% ; 2,4%])).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter dans les semaines à venir.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 35 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [21 ; 49]).
Douze foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Limousin (93 cas pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (81), Centre (75), Auvergne (52) et Corse (43), et modérée en Ile-de-France (38), Languedoc-Roussillon (36), Poitou-Charentes (27), Haute-Normandie (23), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (22), Lorraine (20) et Alsace (20).