En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 15 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [7 ; 23]).
Sept foyers d’activité régionale ont été notés, forte en  Limousin (111 cas pour 100 000 habitants), et modérée en Languedoc-Roussillon (34), Nord-Pas-de-Calais (33), Champagne-Ardenne (31), Pays-de-la-Loire (26), Corse (24) et Ile-de-France (20).

La Fédération française de cardiologie (FFC) lance la campagne « 100 (une) cardiaques » pour sensibiliser le public et particulièrement les femmes à la prévention et à la prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité chez les femmes. Celles-ci sont désormais victimes de plus en plus jeunes d’accidents cardiovasculaires. Entre 2002 et 2008 en France, le nombre de femmes hospitalisées pour infarctus du myocarde a progressé de 15% chez les 35-44 ans et de 18% chez les 45-54 ans alors même que ce taux a baissé dans toutes les classes d’âges chez les hommes (BEH n°41/2012).

L’opération « 100 (une) cardiaques » se déroule du 22 au 31 décembre 2013. Elle est portée par des femmes touchées par une maladie cardiovasculaire dans les 101 départements de France et d’outre-mer. Acceptant de prêter leur image pour cette campagne, elles témoignent ainsi du poids de ces maladies et souhaitent inciter les femmes à une meilleure prévention.

Pour informer et sensibiliser le public sur les maladies cardiovasculaires, la FFC propose de nombreux outils via son site internet http://www.fedecardio.org/, les réseaux sociaux, une application mobile « Cardio info » et des fiches conseils et brochures. Une brochure « Cœur, artères, femmes » est notamment disponible à la commande sur le site de la FFC.

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, le Cespharm vous propose une sélection de brochures à remettre au public et de documents à usage professionnel sur les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque.

Le Comité national Contre le Tabagisme (CNCT) lance une nouvelle campagne dénonçant la pression des fabricants de tabac pour maintenir une norme tabagique dans notre société. Cette campagne illustre également toute la difficulté de la démarche d’arrêt pour les fumeurs en raison notamment de la dépendance créée par le tabac.

Le tabagisme reste la première cause de mortalité prématurée évitable en France, responsable d’environ 200 morts par jour. Alors que 60% des fumeurs expriment le souhait d’arrêter de fumer [Baromètre santé 2010, Inpes], la part de ceux qui y parviennent reste faible. Moins de 5% des fumeurs réussiraient à arrêter sans aucune aide au bout d’un an [Communiqué de presse CNCT, déc. 2013].

Au travers de sa nouvelle campagne, le CNCT souhaite interpeller le public sur les pratiques de l’industrie du tabac qui contribuent à maintenir une norme tabagique et ainsi à dissuader les fumeurs de toute tentative d’arrêt. Un spot intitulé « Le complot » est diffusé du 19 décembre 2013 à la fin janvier 2014 sur différentes chaînes de télévision, sur internet et les réseaux sociaux de l’association. Il cible en particulier les jeunes fumeurs qui n’ont pas toujours conscience de leur dépendance vis-à-vis des produits et des pratiques développées par les fabricants de tabac. Il illustre les difficultés majeures que peuvent éprouver les fumeurs au cours du sevrage, soumis à des sollicitations multiples.

Face à ce constat, il parait essentiel de sensibiliser le public par des messages de prévention et d’accompagner les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac. A cet effet, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public ainsi que des documents à usage professionnel sur l’aide à l’arrêt du tabac.