En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 234 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [199 ; 269]), en dessous du seuil épidémique (276 cas pour 100 000 habitants).
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite reposant sur les données de ventes de médicaments [1] (partenariat IMS-Health) confirme toutefois l’augmentation de l’activité. La semaine dernière trois classes des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, correspondant à un niveau pré-épidémique.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Provence-Alpes-Côte-d’Azur (425 cas pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (403) et Limousin (384). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 18 ans (de 4 mois à 93 ans). Les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité (0,6% des cas rapportés ont été hospitalisés (IC 95% [0% ; 1,6%])).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter la semaine prochaine et dépasser le seuil épidémique début janvier.
[1] Pelat C, et al. A method for selecting and monitoring medication sales for surveillance of gastroenteritis. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2010 Oct;19(10):1009-18.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 15 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [7 ; 23]).
Sept foyers d’activité régionale ont été notés, forte en  Limousin (111 cas pour 100 000 habitants), et modérée en Languedoc-Roussillon (34), Nord-Pas-de-Calais (33), Champagne-Ardenne (31), Pays-de-la-Loire (26), Corse (24) et Ile-de-France (20).

La Fédération française de cardiologie (FFC) lance la campagne « 100 (une) cardiaques » pour sensibiliser le public et particulièrement les femmes à la prévention et à la prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité chez les femmes. Celles-ci sont désormais victimes de plus en plus jeunes d’accidents cardiovasculaires. Entre 2002 et 2008 en France, le nombre de femmes hospitalisées pour infarctus du myocarde a progressé de 15% chez les 35-44 ans et de 18% chez les 45-54 ans alors même que ce taux a baissé dans toutes les classes d’âges chez les hommes (BEH n°41/2012).

L’opération « 100 (une) cardiaques » se déroule du 22 au 31 décembre 2013. Elle est portée par des femmes touchées par une maladie cardiovasculaire dans les 101 départements de France et d’outre-mer. Acceptant de prêter leur image pour cette campagne, elles témoignent ainsi du poids de ces maladies et souhaitent inciter les femmes à une meilleure prévention.

Pour informer et sensibiliser le public sur les maladies cardiovasculaires, la FFC propose de nombreux outils via son site internet http://www.fedecardio.org/, les réseaux sociaux, une application mobile « Cardio info » et des fiches conseils et brochures. Une brochure « Cœur, artères, femmes » est notamment disponible à la commande sur le site de la FFC.

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, le Cespharm vous propose une sélection de brochures à remettre au public et de documents à usage professionnel sur les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque.