Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (COVID-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s21), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 63 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [51 ; 75]). Ce taux est stable par rapport à la semaine 2022s20 (données consolidées : 72 [62 ; 82]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Corse (221 [85 ; 357]), Nouvelle-Aquitaine (105 [13 ; 197]) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (88 [35 ; 141]).
COVID-19 : l'incidence des IRA dues à la COVID-19 vues en consultation de médecine générale est basse (12 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [9 ; 16])) et en diminution par rapport à la semaine précédente 2022s20.
GRIPPE : l'épidémie de grippe est terminée en France métropolitaine. Des virus grippaux continuent de circuler de façon sporadique.
Autres virus respiratoires : faible circulation des rhinovirus et métapneumovirus.