Comme l’expérience du printemps dernier l’a montré, les périodes de confinement sont propices à l’augmentation du risque de violences familiales. Dans ce contexte singulier et contraignant renouvelé, le pharmacien peut être amené à entrer en relation avec des victimes ou des témoins de violences intrafamiliales. 

En tant que professionnel de premier recours, le pharmacien constitue légitimement un point d'appui possible pour alerter les forces de l’ordre (composer le 17) et leur permettre, le cas échéant, d’intervenir en urgence. 

En ce sens, et au vu de l’efficacité de systèmes comparables déjà mis en place dans certains pays d’Europe, l’Ordre rappelle l’existence d’un dispositif de signalement en pharmacie de ces situations d’urgence auprès des forces de l’ordre mis au point par le Ministère de l’Intérieur en collaboration avec l’Ordre national des pharmaciens. Il constitue un complément aux numéros d’appel 39 19 (Violences femmes info) et 119 (Allo enfance maltraitée).

 

Pour vous accompagner dans ce cadre, plusieurs outils sont à votre disposition sur notre site :

Face à une situation d’urgence :

  • Une “fiche réflexe ” destinée à vous guider dans cette approche, de contact et d’alerte face à une personne évoquant spontanément être victime ou témoin de violences familiales,
  • Un flyer  (émanant du Ministère de l’Intérieur) destiné au public et donnant la marche à suivre pour signaler des violences,
  • Une liste de contacts utiles.

 Pour communiquer plus largement :

Pour aller plus loin : communiqué de presse  du gouvernement sur le rappel du dispositif  "alerte pharmacie"

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